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| Et le froid nous réunit [Azenor] | |
| | Auteur | Message |
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Alwin Graal Dragonnier.
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| Sujet: Et le froid nous réunit [Azenor] Mar 16 Juin - 21:34 | |
| La neige avait recouvert une partie de la ville. D’épais flocons tombaient, saupoudrant les rues d’un duvet blanc. Un vent glacial s’infiltrait dans les allées, obligeant les habitants à se réfugier chez eux. Pour ma part j’avais trouvé refuge dans la dragonnière où il faisait nettement plus chaud. Appuyé contre Cloud, je profitai de la chaleur qu’il dégageait. Mon dragon somnolait à moitié, tout comme moi d’ailleurs. Son corps était si chaud que je m’étais permis un léger repos. Je l’entendais ronronner, sa cage thoracique se soulevant au rythme de sa respiration. Doucement…Chaleur…Douceur… Quelle heure était-il ? Combien de temps avait-je dormi ? Je venais tout juste d’ouvrir les yeux. Dehors il faisait nuit. La neige continuait de tomber, moins fortement. Cloud dormait encore, d’un lourd sommeil. Moi, mon ventre criait famine. Je ne sais combien de temps je m’étais assoupis, mais assez pour me laisser surprendre par la nuit. Je me relevai, et épousseta mes vêtements pour retirer la paille. Je pris mon chapeau tombé dans mon sommeil et le secoua pour enlever la poussière. Voilà, au moins j’étais à peu près décent pour sortir. Je donnai une tape amicale à Cloud qui ne se réveilla pas plus que ça, et quitta la dragonnière. Le froid mordant me saisit. Je resserrai ma cape, sans grand effet. L’hiver était rude. J’avais hâte que les beaux jours reviennent. Ici, le temps n’en faisait qu’à sa tête. Le printemps avait déjà du retard. En attendant, je gelai dans la rue, mon ventre grognant. La taverne. Première pensée et bonne idée. Là bas : chaleur, animation, et surtout nourriture et boisson. Vérifiant que ma bourse était bien accroché à ma ceinture, je me rendit donc là-bas, un léger sourire aux lèvres. A peine la porte ouverte, la chaleur m’envahit. Je ne regrettai pas de quitter la rue. Bon cela ne valait pas Cloud mais c’était tout de même plus agréable que de se transformer en bonhomme de neige à l’extérieur. Je m’installai à une table de bois brut, et le tavernier vint à ma rencontre.
- Voilà de quoi subvenir à mes besoins mon brave. C'est-à-dire de quoi manger et boire.
Tout en disant cela, j’avais sortit ma bourse et avait généreusement payé mon hôte. J’esquissai un sourire pour être aimable alors que l’homme s’emparait de la monnaie et repartait rapidement vers ses cuisines. Quelques minutes après, je me retrouvai devant une assiette bien garnie : un bon morceau de faisan et des pommes de terre, accompagné d’un verre de vin. Je m’attaquai à mon repas, ne me lassant pas d’apprécier la qualité de la viande. Du coin de l’œil, j’observai une femme qui était à la table voisine de la mienne. Impossible de voir son visage, son capuchon noir le cachant entièrement. Intrigué, et surtout soucieux de ne pas paraître pour un rustre, je me tournai vers la damoiselle.
- Madame…
J’inclinai la tête en signe de profond respect et esquissai un sourire à la fois respectueux et charmeur. Je restai par la suite un moment indécis, ne sachant comment me comporter. Finalement c’est l’absence de plat sur la table qui me sauva.
- Si vous permettez ou si vous le souhaitez, je serai ravi de vous offrir votre repas.
Nouveau sourire de ma part. Je me tournai totalement vers elle.
- Je tiens d’abord à vous présentez mes excuses. Je ne me suis pas présenté. Alwin Graal, dragonnier au service du royaume et de ses majestés. | |
| | | Azenor de Reeleshan Fauconnier & Chevalier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Mar 16 Juin - 22:24 | |
| Elle resserra les rênes d'Angharad dans ses mains, le froid la faisait trembler, même sous sa longue cape sombre, faite en laine, même sous son capuchon obscur qui lui couvrait entièrement le visage, n'en laissant entrevoir qu'une mince partie, qu'elle gardait obstinément baissé. Oui, elle s'était enfuie. Mais pas de fugue, elle avait passé l'âge, juste qu'elle était partie sans prévenir ses dames de compagnies, sans prévenir les gardes surveillant la porte de sa chambre, sans prévenir personne en fait. Le jour tombait tôt avec la saison du froid, des gelées, des maladies, des pauvres gens mourant de faim... Azénor détestait cette saison, bien que pourtant elle lui convenait parfaitement au caractère.
Ce jour, elle en avait eu assez des gloussements, des chuchotements, des confessions hypocrites et sans intérêt de ses dames de chambres, elle en avait eu assez des rires gras et sonores des chevaliers qui se réchauffaient près de l'immense cheminée dans la salle du trône au côté de leur Seigneur qui riait avec eux. Elle en avait eu assez des troubadours qui venaient lui chanter un bon nombres de chansons d'amour courtois, de sérénades, agenouillés devant elle, lui coulant oeillades tendres dans l'espoir de l'a voir esquisser ne serait ce que l'ombre d'un sourire...en vain. Même pas un cillement de paupières. Une pierre aurait été plus expressive que la belle.
Voilà donc pourquoi, Damoiselle avait enfilée sur sa robe verte pomme, une longue et chaude cape de voyage noire, attachée d'une capuche qui lui couvrait suffisament le minois pour que personne au château ou au village ne puisse l'a reconnaître. Cinq heure sonnait au clocher, quand elle fit irruption dans l'écurie, faisant lever la tête de quelques chevaux qui machouillaient sans conviction leur foins. Elle s'avança jusqu'au box d'Angharad, sa superbe jument baie d'une grâce semblable à sa cavalière. Le cheval hennit doucement, ravie de faire une petite ballade. Azénor la scella rapidement, puis l'a sortit dans la cour après avoir vérifié que les gardes étaient bien rentrés. Une fois dehors, elle usa d'un stratagème pour faire baisser le pont levis, puis sauta avec légerté sur le dos d'Angharad, et la lança au galop...
Quand Angharad ralentit l'allure dans le village, son galop passa au pas immédiat, et ses sabots résonnèrent sur les pavés de la rue déserte à cette heure ci. Azénor ressera donc les rênes, et jeta un oeil méfiant aux alentours, de gros flocons tombaient à présent sur Voltaïc, elle regarda avc un air de colère de pauvre enfants pelotonnés contre un tonneau, habillés d'une guenille trop grande pour eux, à voir leur petites mains tremblotantes, Azénor devina qu'ils devaient avoir à peine dix ans...
Révoltée par ce spectacle désolant, Azénor poussa un sifflement d'exaspération contre les responsables de cette misère enfantine, et plongea la main dans sa cape pour en ressortir une bourse plein de pièces d'or, elle fit arrêter Angharad , parallèlement aux deux enfants qui se serraient entre eux pour se réchauffer, et leur lança la bourse aux pieds sans un mot. Le plus vieux, qui devait atteindre neuf ans même pas, regarda avec affolement et prudence la belle, qui lui montra l'argent au sol, d'un signe de tête agacé. Méfiant sans doute, le garçonnet attendit que la mystérieuse cavalière fasse reprendre le pas à son cheval, et ait atteinte le coin de la ruelle, pour se jeter avec avidité sur la poche et l'a montrer victorieux à son camarade.
Elle jeta un coup d'oeil impatient derrière elle, et esquissa un petit sourire satisfait quand elle vit le garçon prendre enfin l'argent. Comme la neige redoublait d'intensité, ainsi que le froid, Azénor décida de s'arreter dans la première taverne qu'elle trouverait, et peu importe son allure. Arrivée à destination, Azénor descendit habilement de sa jument, prit ses rênes dans sa main droite, et mena l'équidé auprès d'un écuyer qui s'empressa d'emmener le cheval au chaud. Damoiselle entra dans l'auberge, gardant toujours sa cape et son capuchon sur elle. Elle lança dédaigneuse une seconde bourse d'argent à l'aubergiste, commanda un lait de chèvre, et s'en alla s'assoir à une table vide.
Bien que personne ne pouvait voir son visage, Azénor ne se gêna pas pour dévisager rapidement la tête des clients, la porte s'ouvrit, elle n'en fit pas attention. Un homme vint s'assoir une table près d'elle, pour ne pas changer, Azénor lui jeta un vif coup d'oeil, elle le reconnut aussitôt, beau, yeux verts, barbe mal rasé, expression de douceur et de protection, ce n'était sans aucun doute, le dragonnier Alwin Graal. Elle le reconnut pour son visage d'une douceur surprenante, aux traits fin. Il venait quelques fois aux banquets, organisés par Isaac. Elle avait dansé avec lui une fois, une tarentelle, très bon danseur, et une certaine attirance commençait à prendre forme, a mesure qu'elle le rencontrait. Oh bien sûr, elle ne lui avait que rarement parler...
Il s'intéressa d'un coup à elle, et l'a salua respectueusement, ne pouvant se trahir, Azénor inclina légèrement la tête, cachant toujours son visage.
- Si vous permettez ou si vous le souhaitez, je serai ravi de vous offrir votre repas. - Je tiens d’abord à vous présentez mes excuses. Je ne me suis pas présenté. Alwin Graal, dragonnier au service du royaume et de ses majestés. Azénor cachant toujours son visage, le recouvrit encore plus d'une main qui se serra sur sa capuche, puis répondit dans un murmure :
- Oui, je vous connais Dragonnier, je sais que vous êtes réputés pour être digne, brave, et réfléchit. Je sais aussi que vous avez participé maintes fois aux banquets du royaume, je sais également que votre coeur est épris d'une jolie demoiselle à ce que j'ai entendu dire, même si j'ignore laquelle, et je n'oserai m'initier dans votre vie de coeur.. Puis arriva le serveur, qui lui posa son verre de lait de chèvre sur la table, et Azénor se trahit toute seule. Elle dût poser sa main agrippant le capuchon pour prendre le verre, mais quelqu'un d'autre ouvrit la porte à al volée, une rafale de vent froid vint faire voler les nappes, et son capuchon retomba mollement en arrière, la découvrant toute entière, de ses cheveux à son menton. Elle étouffa un cri de surprise et se redressa en décochant un regard noir au serveur qui ouvrait de grands yeux et s'empressait de s'incliner en reconnaissant Damoiselle Azénor. Ce jour elle n'avait pas attaché ses cheveux, ils lui tombait en cascade sur ses épaules et son dos, encadrant joliment son minois d'une beauté rare.. Pincant les lèvres de mécontentement, Azénor décocha un regard glacial de mise en garde à Alwin, lui faisant bien comprendre que s'il se moquait, elle passerait à l'action. | |
| | | Alwin Graal Dragonnier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Jeu 18 Juin - 14:25 | |
| Alors que je prononçai mes derniers mots, je fixai la damoiselle d’un air intrigué. Qui se cachait donc derrière ce capuchon ?
- Oui, je vous connais Dragonnier, je sais que vous êtes réputés pour être digne, brave, et réfléchit. Je sais aussi que vous avez participé maintes fois aux banquets du royaume, je sais également que votre coeur est épris d'une jolie demoiselle à ce que j'ai entendu dire, même si j'ignore laquelle, et je n'oserai m'initier dans votre vie de coeur..
Mon cœur rata un battement. Comment cette jeune fille pouvait en savoir autant sur moi ? A moins d’avoir elle-même assisté aux banquets. Une dame de cour ? Après tout…pourquoi pas. Et savoir que j’étais épris d’une damoiselle qui n’était autre qu’Azénor…Comment pouvait-elle le savoir ? Mon comportement me trahissait donc autant ? Il est vrai que je me montrai particulièrement courtois envers elle. Je sursautai légèrement alors que le tavernier revenait, apportant un lait de chèvre à la damoiselle. Elle tacha son capuchon alors que la porte de la taverne s’ouvrait dans un courant d’air. L’habit retomba mollement en arrière, laissant apparaître le visage…de damoiselle Azénor…Je restai un moment bouche bée alors que l’hôte s’inclinait devant sa seigneurie. Mon regard restait fixé sur elle, impressionné par la beauté et l’élégance qu’elle dégageait. Nos prunelles se rencontrèrent, et je saisis le message. Je me tournai vers le tavernier et les badauds qui s’étaient inclinés et j’intimai d’une voix sourde :
- Trop de respect et trop de courtoisie arrivent à la limite de l’indécence messieurs, sachez le. Puisse Damoiselle Azénor vous pardonnez.
Les villageois me dévisagèrent et rencontrant nos regards furieux, préférèrent vaquer à leurs occupations. Je me tournai vers Damoiselle et esquissai un léger sourire.
- Pardonnez moi si je vous ai offensez d’une quelconque manière Damoiselle. Souhaitez vous que nous parlions dans un endroit plus isoler ?
Je lui tendis ma main, et elle y glissa la sienne. Un frisson m’envahit alors qu’elle se relevait. Je l’entraînai dans un coin isoler de la taverne, pour éviter que tout badauds viennent nous interrompre. A regret, je lâchai avec douceur sa main, quitter son contact me fendait le cœur.
- Le destin est souvent bien fait.
Murmurai-je dans un demi sourire. Se retrouver dans la même taverne qu’elle…Oui le destin est parfois très bien fait. Je me repris et me permis de continuer la conversation :
- Je garderai le silence sur votre escapade. La liberté est agréable à goûter, et personne n’a le droit de vous l’enlevez.
J’hésitai un moment avant de me lancer :
- Damoiselle Azénor…pensez vous que cette grande dame dont je suis épris m’accorderait son cœur ? Pensez vous qu’elle ressente un quelconque sentiment pour mon humble personne ? | |
| | | Azenor de Reeleshan Fauconnier & Chevalier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Jeu 18 Juin - 15:49 | |
| - Trop de respect et trop de courtoisie arrivent à la limite de l’indécence messieurs, sachez le. Puisse Damoiselle Azénor vous pardonnez.
Azénor haussa un sourcil, à l'adresse du tavernier qui ouvrit la bouche pour la refermer peu après, s'inclina de nouveau et repartit à son travail. La belle eut un regard circulaire et impérial sur la salle, défiant toutes personnes qui oseraient faire une seule remarque sur sa présence.Sa main relâcha le verre de lait de chèvre. Elle reporta son attention sur Alwin, qui lui demanda avec douceur :
- Pardonnez moi si je vous ai offensez d’une quelconque manière Damoiselle. Souhaitez vous que nous parlions dans un endroit plus isoler
Sans sourire, Azénor glissa sa main dans celle d'Alwin, il fallait voir ce geste comme un encouragement pour le beau dragonnier, elle aurait très bien pu refuser séchement et l'envoyer promener comme elle le faisait si bien avec d'autres hommes...sauf avec Alexey...
Elle se laissa emmener dans un coin plus vide du bâtiment, une sorte de pièce de transition entre les cuisines et la grande salle d'où résonnaient, des rires, des voix, des bruits sourds de couverts, de verres, posés sur les tables..
-Le destin est souvent bien fait.
Il esquissa un sourire, sa façon de murmurer de sa voix suave, son doux sourire, on aurait dit qu'il était...timide ? intimidé ? Quelles différences y a t'il entre ces deux mots ? Mais c'est bien cette hésitation, à lui sourire complètement, qui l'attirait. Elle n'oubliait pas Alexey, seulement...c'était comme si...une deuxième vague de désir se mélangeait avec délice dans la première, comme si...tous deux formaient son parfait amour. Son désir atteint au plus haut point. Sans Alexey, elle ne ressentirait pas autant d'envie pour Alwin. Et inversement. Ce mélange de sentiments pourraient l'effrayée, mais non, Azénor s'en réjouissait.
- Damoiselle Azénor…pensez vous que cette grande dame dont je suis épris m’accorderait son cœur ? Pensez vous qu’elle ressente un quelconque sentiment pour mon humble personne ?
Elle se mordit les lèvres dans un petit sourire,penchant la tête sur le coté, ce qui l'a rendait...terriblement mignonne. A présent que le chevalier de Wolkoff devenait son amant, elle se sentait jubileusement heureuse de faire d'Alwin, son deuxième. Elle se moquait bien du mal qu'elle pourrait infliger involontairement aux deux hommes, pour l'instant elle n'en faisait pas attention. Elle savait, oh oui elle connaissait ce bohneur à profiter de l'amour d'Alwin et d'Alexey. Elle devenait dépendante d'Alexey, et maintenant d'Alwin aussi. Tous deux étaient sa drogue. Sa sorcellerie. - Je n'accorde mon coeur à personne.
Répondit t'elle en gardant son demi sourire, elle s'empressa d'ajouter : - Mais votre humble personne plaît fortement à cette grande dame. Sur ces paroles, Azénor s'approcha d'Alwin, son petit nez rond vint caresser celui du dragonnier, ses lèvres s'amusèrent à chatouiller les siennes, ses yeux fermés se rouvrirent lentement, ses pupilles d'un bleu sombre brillaient de milles petites flammes, ( avec Alexey c'était des étoiles xD) qui brûlèrent férocement Alwin. Son charme envoûtant se développa progressivement, ses mains se posèrent sur les épaules du dragonnier, à maintes reprises elle lui fit croire qu'elle allait l'embrasser, mais à chaques fois ses lèvres reculaient, recommençaient, s'arrêtaient..elle voulait l'ensorceller complètement. Complètement. Elle arrêta son petit jeu, lança un dernier regard brûlant à Alwin, puis releva fièrement la tête, digne, froide, on aurait presque dit que rien ne s'était passé...La Damoiselle rabaissa ses bras le long du corps, puis s'avança vers la porte, amorçant le geste de sortir... Elle ne voulait pas lui laisser croire que ce serait facile avec elle, facile de l'avoir, elle ne voulait pas être une de ces proies faibles si souvent appréciées des prédateurs... | |
| | | Alwin Graal Dragonnier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Ven 26 Juin - 18:46 | |
| Je l’observai un moment, mes yeux s’attardant sur son magnifique sourire. Tous ses faits et gestes ne faisaient que la rendre plus belle.
- Je n'accorde mon coeur à personne.
Je restai sur ma faim, mon cœur battant à tout rompre. Par pitié que sa phrase ne soit pas fini. Qu’elle m’aime un tant soit peu. Je pris le Ciel pou qu’il m’accorde cette faveur.
- Mais votre humble personne plaît fortement à cette grande dame.
Un nouveau sourire se forma sur mon visage tandis que mon palpitant s’emballait, battant furieusement dans ma cage thoracique, dans un rythme endiablé et totalement désordonné. Je sentis son nez venir toucher le mien dans une caresse, alors que ses lèvres se rapprochaient des miennes les frôlant dans un délicieux manège. Ses prunelles m’envoûtèrent alors les flammes qui les animaient me brûlaient de toute part. Tel un rêve, ses mains se posèrent avec délicatesse sur mes épaules et ses lèvres continuèrent de jouer avec les miennes ne les capturant jamais. Et tout s’arrêta, dans un dernier regard elle releva son jolie minois, impassible, comme si le dernier moment n’avait été qu’invention de ma part. Elle fit mine de partir me laissant pantois, les bras ballants. J’hésitai un instant, et fit un pas rapide dans sa direction, ma main se posant délicatement sur son bras.
- Damoiselle Azénor…
Mon regard rencontra le sien, et mon cœur explosa alors. Sa tête s’était tournée dans ma direction et mes lèvres capturèrent les siennes dans un baiser à la fois fougueux et passionné. Ma respiration s’accéléra alors que mes bras enlaçaient ma dulcinée, la poussant avec délicatesse contre le mur. A bout de souffle je finis par relever la tête, mon regard aussi ardent que le feu de mon dragon. Ardent de la passion qui me dévore.
- Je n’aime que vous depuis le premier jour. Mon cœur bat pour vous.
A peine ma phrase terminée, je replongeai en avant, mes lèvres se baladant avec adresse sur sa nuque pour revenir finalement sur ses lèvres. Nouveau baiser de ma part. Je me perdais dans sa beauté, dans sa douceur, dans son caractère, dans son être entier. Elle était mon ange. Ce fut au bout de plusieurs minutes que je relevai la tête pour l’observer, espérant le moindre signe de sa part. Un sourire s’étala sur mon visage, espoir de la voir me répondre. Je n’avais pas remarqué que le silence s’était fait dans la taverne. Ni les badauds qui me regardaient furieusement. Ni cet homme qui, le visage fou, avait sortit un long poignard qu’il serrait nerveusement dans sa paume. A vrai dire, plus rien n’existait à part Damoiselle Azénor. Malheureusement les moments de bonheur ne sont pas éternels. Surtout quand nous venons d’embrasser une jeune fille, la jeune fille la plus convoitée de la contrée, du royaume.
- Eh ! Toi là !
Je me retournai subitement, comprenant qu’on s’adressait à ma personne. Je me retrouvai nez à nez avec l’homme au poignard qui me fixait, l’œil fou, le visage barré d’un sourire mauvais. Et sûrement ivre. Le geste fut si rapide que je n’eu pas le temps de réagir. Le poignard se planta avec force dans mon ventre. Je retins de justesse un hurlement alors que l’agitation était à son comble. D’autres paysans s’étaient levés. Je me sentis tomber à terre alors qu’un liquide chaud roulait paisiblement sur ma peau brûlante. Du sang. Je toussai, la douleur m’arrachant une grimace.
- Dam…Damoiselle, part…partez de cet endroit…
Articulai-je dans un effort. Je ne voulais pas qu’elle soit mêlée à tout ceci, mais Azénor n’était pas réputé pour obéir. | |
| | | Azenor de Reeleshan Fauconnier & Chevalier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Ven 26 Juin - 19:54 | |
| -Damoiselle Azénor…
Azénor tourna la tête sur le côté, Alwin s'avança vers elle, l'air bouleversé. Un sourire intérieur réjouissait son coeur. C'était ce qu'elle avait cherché, à le tourmenter, le rendre fou d'amour, de désir, se faire désirer, voilà, c'est exactement ce qu'elle voulait. Son souhait venait d'être exaucé. Elle n'eut pas le temps de laisser vagabonder ses pensées, que déjà il l'a pris par le bras et l'embrassa fougeusement comme si l'eau de sa beauté pouvait abreuver le dragonnier, dans un simple baiser. Elle se sentit plaquer doucement contre le mur, le laissant faire tranquillement. Une chaleur délicieuse l'envahit entièrement, il capturait ses lèvres dans un mouvement d'impatience, qui rendit la jeune femme presque fiévreuse de satisfaction. La chaleur de son torse collé contre sa poitrine devenait de plus en plus attrayante, elle ne répondit pas de suite à son baiser, simplement par provocation. Au bout de quelques secondes, il rompit le contact, et lui souffla :
- Je n’aime que vous depuis le premier jour. Mon cœur bat pour vous.
Un festin de bohneur s'offrit alors à la Damoiselle, qui resta de marbre même si ses yeux brillaient abondamment. Elle ne put placer un mot que déjà il l'embrassait derechef, caressant de ses lèvres, sa nuque, puis sa bouche. Gardant les yeux fermés durant ce moment merveilleux, elle haussa des sourcils , surprise de tant d'avidité de la part du dragonnier réputé pour être calme et posé. Un véritable feu d'artifice éclatait dans son coeur, comme si Alwin était la deuxième pièce qui terminait son puzzle des amours. Une explosion de désirs, d'envies, de dépendance à le sentir contre elle, comme Alexey, l'a percuta de plein fouets. Docile à son caractère glaciale, Azénor ne broncha pas, quand il s'arrêta pour l'a dévisager avec quiétude. Mais son regard lumineux encourageait le jeune homme à ne surtout pas perdre espoir. Enfin, il lui souria, ses lèvres se tordirent alors en un petit sourire très léger, tel une petite fille qui avait eu son cadeau. Elle s'apprêtait à lui dire quelque chose, quand un drame arriva soudain, tel un coup de théâtre qui boulverse la pièce, tel Dracula qui surgit la nuit dans la chambre d'une demoiselle pour boire son sang, tel le coup de tonnerre qui brise le silence d'une pièce... Elle n'avait pas remarqué que les badauds les fixaient tous deux, certains avec une expression horrifiés, d'autres éberlués, d'autres qui lançaient des regards mauvais à Alwin. Elle les auraient volontiers remis à leur place d'une simple phrase blessante, mais un homme a moitié ivre bondit de son banc de table, et apostropha Alwin avec colère :
- Eh ! Toi là !
Alwin se retourna, l'homme se trouvait si près de lui à présent qu'il put lui planter un poignard dans le ventre . Azénor vit Alwin s'effondrer au sol, hurlant de douleur, du sang s'écoulant de l'entaille profonde de la blessure. D'ordinaire, Azénor serait resté impassible au blessé, et aurait demandé de l'aide à l'aubergiste pour le soigner, puis elle serait partie sans mot dire. Sauf que là, elle sentit une rage sourde bourdonner à ses tempes, une envie furieuse de se jeter sur le coupable et de lui faire le plus de mal possible. Ce qu'elle fit aussitôt.
- Assassin ! Tu as osé t'attaquer à l'amant de ta Damoiselle !
Poussant un véritable cri de guerrière qui faisait ressortir la bravoure de son satut caché de chevalier, elle bondit d'un coup sur l'homme ivre, et dans une force qui fit ouvrir des yeux ronds aux témoins, elle le plaqua brutalement contre le mur,attrapant le cou de l'ennemi de ses mains fines, et commença a serrer, serrer, serrer...l'homme essayait veinement de se débattre, mais l'emprise étonnante d'Azénor l'en empêchait, il suffoquait et son teint virait au bleu :
- Tu va le payer espèce de sale pesteux ! Tu va le payer au prix de ta propre vie...
Gronda t'elle en fusillant de ses yeux bleu perçant le malheureux qui faisait une tête de plus qu'elle et qui pourtant semblait sur le point de rendre le dernier souffle... L'aubergiste reprit enfin ses esprits sous le choc de la scène, et se précipita avec prudence ( non sans crainte de se retrouver a la place de l'ivrogne si Azénor décidait de s'en prendre à lui aussi) vers la Damoiselle :
- Damoiselle Azénor ! De grâce ! Ne le tuez point, il ne mérite point de mourir dans d'aussi jolies mains !
Mais rien ne fit, Azénor gardait son regard rivé dans celui de l'ennemi qui étouffait de faibles gémissements, manquant cruellement de respiration, ses mains se resserraient davantage sur son cou poisseux, tel des serres d'aigles qui se referment sur la proie attrapée. Pendant que l'aubergiste s'efforçait de "négocier" le calme et la vie de l'ivrogne, sa femme suivit d'une jeune servante s'agenouillèrent auprès d'Alwin et lui prodigèrent quelques soins, en lui étalant délicatement une pommade d'un vert pomme.
- Damoiselle ! Pitié ! Ma réputation est mise en jeu ! Si vous le tuez , mon auberge n'attirera plus de clients...
- Je n'en ai cure mon brave, ce diable en personne s'est attaquer à Alwin...
- Damoiselle...
Gémit l'aubergiste qui se tordait les mains dans une grimace plaintive, il n'osait en venir aux mains avec elle, car vu la force qu'elle démenait sur le pauvre homme, il savait qu'elle pourrait très bien l'exercer sur lui même.
- Damoiselle, nous avons besoin de vous, ma fille va chez l'apothicaire pour acheter de la pommade, nous n'en avons plus, si vous pouviez lui posez un gant d'eau froide sur son front pour empêcher la fièvre de venir...
Azénor tourna la tête et baissa les yeux sur la femme de l'aubergiste qui venait de lui mander de l'aide. Le simple fait de pouvoir sauver Alwin suffit à enlever l'envie d'étrangler jusqu'a la mort l'ivrogne, et elle relâcha son emprise sur son cou d'un coup. Trop affaiblie, en manque d'oxygène, les traces des mains de la belle marqués gravement sur sa chair, l'homme au poignard essaya de pousser un soupir douloureux mais soulagé, non sans s'évanouir peu après. Reprenant une expression glaciale, Azénor n'accorda même pas un regard sur le coupable, et en s'agenouillant auprès d'Alwin, elle déclara d'un ton ferme aux autres :
- Qu'on emmène ce miséreux aux jôles du château, ma sentence est la suivante.
Sans la moindre once de dégoût, de pitié, gardant les yeux posés sur Alwin, mais parlant évidemment de l'homme, qui l'avait attaqué, elle termina sa phrase avec gravité :
- L'écartelement. Je veux qu'il ait lieu en place publique, dés demain.
Certains paysans lâchèrent des exclamations horrifiés, d'autres se contentèrent d'approuver silencieusement.
- Il en sera fait selon vos ordres Damoiselle. Emmenez le.
Répliqua calmement l'aubergiste à deux paysans les plus gaillards, qui soulevèrent le corps évanouit puis sortirent de l'auberge. Un silence pesant s'installa alors. L'aubergiste incita les autres à reprendre place, pendant que deux autres vinrent porter Alwin pour le mener dans une chambre, suivit d'Azénor. Une fois allongé soigneusement sur un lit, Alwin reçut un gand d'eau froide sur le front. Azénor appliqua délicatement la serviette mouillée dessus, avec des gestes si doux qu'on aurait dit qu'elle craignait qu'Alwin ne se brise en mille morceaux. Indifférente au sort tragique qu'elle venait de réservée à l'ivrogne, elle s'inquiétait davantage pour la santé de son amant. Assise auprès de lui, elle tamponnait avec douceur le front du dragonnier, de son gand blanc imbibé dans l'eau fraîche :
- Tenez bon, les servantes sont partis chez l'apothicaire, elles devraient revenir d'une minute a l'autre...la pommade qu'elles vous ont appliqués va cicatriser votre blessure...
Elle arrêta le soin, et vint déposer sur le front d'Alwin, un doux baiser dans l'espoir de lui donner plus de force. Elle se redressa un peu, de sorte qu'elle put plonger son regard azur dans le sien, un regard adoucit, différent de celui brûlant de haine de tout a l'heure. | |
| | | Alwin Graal Dragonnier.
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| Sujet: Re: Et le froid nous réunit [Azenor] Ven 17 Juil - 20:25 | |
| Amant ? Oh, j’atteins l’extase. D’un côté vu comment je viens de l’embrasser…je crois qu’il ne peut qu’en être ainsi. Damoiselle Azenor, mon amante…J’aimerai bien rêver encore et encore. Mais la douleur revint à la charge, me lacérant, me brûlant. Je toussai encore une fois, alors que je m’affalai plus au sol. Les bruits autour devinrent plus lointains. Je devinai une agitation au niveau de l’ivrogne et de ma damoiselle. Je clignai des yeux pour chasser ce voile qui me brouillait la vision : quel spectacle étonnant. Azenor, étranglant avec férocité mon agresseur. Elle m’aime *__*. Et le tavernier qui tente de la contenir. Il ne sait pas à qui il a affaire. Ahem. En attendant, deux jeunes femmes s’étaient approchées de moi pour me passer une pommade sur la blessure. Le coup n’avait touché aucun point vital, mais l’entaille était profonde et il fallait stopper le flux du sang qui s’écoulait sur le plancher poussiéreux. Je fermai les yeux, pour oublier la douleur et me concentrer sur la fraîcheur du sol. Je ne les rouvris qu’en sentant Azenor auprès de moi :
- Qu'on emmène ce miséreux aux jôles du château, ma sentence est la suivante.
J’aurai préféré me venger moi-même mais mon état me rendait impossible toute attaque. Zut.
- L'écartelement. Je veux qu'il ait lieu en place publique, dés demain.
C’est fun l’écartèlement ! Euh non pas vraiment en fait. Voir les os des victimes craquer, leurs cris d’agonisant, les membres se déchirer avant qu’ils ne meurent dans un gargouillement répugnant de sang qui jaillissait de leur bouche. Très peu pour moi. Je n’irai pas le voir. Sauf si en tant que victime je dois y assister. Je crois que je vais prendre du congé moi.
- Il en sera fait selon vos ordres Damoiselle. Emmenez le.
Par la suite, je fus transporté dans une chambre qui se trouvait au dessus de l’auberge. Azenor me suivit. Elle appliqua sur mon front brûlant un gant d’eau froide, me déclenchant un frisson. Sa présence, son contact, me faisait perdre la raison. Et son baiser, ses douces lèvres contre les miennes…
- Tenez bon, les servantes sont partis chez l'apothicaire, elles devraient revenir d'une minute a l'autre...la pommade qu'elles vous ont appliqués va cicatriser votre blessure... - Merci Damoiselle. Je ne m’inquiète guère. Votre simple présence est là pour cicatriser la moindre de mes blessures.
Je lui jetai un regard ardent, alors qu’elle était légèrement penchée sur moi. Un sourire se dessina sur mon visage, et me redressant, ignorant l’élancement qui me parcoura alors, mes lèvres emprisonnèrent les siennes dans un nouveau baiser.
- Ahem excusez nous, nous rapportons la pommade…
Je me reculai, sursautant presque alors que la jeune fille de la tavernière nous fixait, dansant d’un pied sur l’autre. Elle finit par s’approcher de moi, et appliqua la crème épaisse lançant des regards inquiets à ma damoiselle, craignant peut-être une attaque de celle-ci. Elle finit par me poser des bandes propres, le linge entourant ma blessure, compressant la coupure pour éviter que le sang ne s’écoule.
- Voilà…ici se trouve encore de l’eau, des linges propres, et je laisse le nécessaire de l’apothicaire. Je me retire avec votre permission. - Merci pour vos services, je vous en serai redevable.
Je lui souris, alors qu’elle prenait congé. Je me renfonçai dans mes oreillers, soufflant pour évacuer la douleur. Regardant le plafond, je sentais un feu dévastateur me ronger. Ce n’était pas la fièvre, mais le fait d’être devenu amant, d’être ici devant sa dulcinée, torse nu, dans une pièce vide.
- Damoiselle Azenor…
Je m’étais tourné vers elle. Son regard me traversa, me plongeant dans ma folie amoureuse. Elle était là devant moi, je pouvais enfin la caresser, emprisonner ses lèvres puisque j’étais son amant.
- Ce corsage ne vous sert-il pas trop ?
Demandai-je en regardant sa robe, les joues rouges par le sou entendu de ma question.
- Veuillez me pardonnez si je vous offense, mais lorsque le feu du désir nous dévore, nous ne pouvons l’éteindre… | |
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