Medieval Secret
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -36%
Kit Mémoire PC Corsair Vengeance RGB PRO ...
Voir le deal
47.90 €

 

 Quand la nuit tombe...[Louis]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Azenor de Reeleshan
Fauconnier & Chevalier.
Fauconnier & Chevalier.
Azenor de Reeleshan


Nombre de messages : 84
Date d'inscription : 13/06/2009

Mon personnage
Age: 28 ans
Fonction:
Lien vers la fiche de présentition:

Quand la nuit tombe...[Louis] Empty
MessageSujet: Quand la nuit tombe...[Louis]   Quand la nuit tombe...[Louis] Icon_minitimeVen 17 Juil - 17:07

Le soleil dans un dernier cri silencieux, tombait doucement, laissant son sang s'écouler dans le ciel. Surplombant la vaste forêt dites des plus dangereuse de tout le pays, il s'apprêtait à mourir pour laisser place à son ennemie , la nuit.

C'est sous la menace de ce manteau sombre qui allait choir sur le drap bleuté accompagné de nuages, qu'un bruit de galop se fit entendre à l'entrée de la forêt. Ce n'était autre que la jument de la souveraine, Angharad, montée bien évidemment par cette dernière. Angharad portait un chanfrein protecteur métallique, et un poitrail de cotte de mailles, bien qu'elle ne soit qu'un haguenée ( cheval destinée a la monte de la gente féminine), Angharad possédait a l'intérieur de sa silhouette grâcieuse de jument, une force inimaginable, comparable à celle d'un véritable destrier (cheval de guerre capable de porter plus de 25kilos ce qui revient au poids d'une armure sans ajouter celui du chevalier...). C'est pourquoi, Azénor l'a gardait a la fois comme haguenée, mais aussi comme palefroi pour ses longs voyages, ou pour les cérémonies, et enfin en tant quand que noble destrier, pour les tournois de joutes où encore quand elle partait en mission revêtant ses vêtements de chevalier. Ce qui était notamment le cas à ce jour.

Oh bien sûr, Isaac lui avait formellement déconseillé, remettant en cause, sa grande fatigue de sa morsure au cou, qui durait à présent depuis trois semaines.


" Tu as des cernes à la place des yeux, et tu as une mine épouvantable Azénor ! Soit raisonnable enfin tu es incapable de partir en mission toute seule ! Prends d'autres chevaliers avec toi au moins.."

" Jamais ! Ils ignorent que je suis chevalier Isaac, s'ils le découvrent mon pouvoir va s'effondrer, ils vont prendre cela comme une trahison et c'est tout le royaume qui en pâtira. Je vais très bien. Notre quête n'avance pas Isaac, l'honneur de notre famille est en jeu, tu as assez de travail ici, je vais m'en occuper. Promis je ferais attention. Mais je suis chevalier Isaac, chevalier, j'ai l'habitude."

Sur ces dernières paroles, Azénor fila dans sa chambre, abandonna sa robe de cour, et enfila sa chemise de lin, sa cotte de maille par dessus, son pantalon en peau de daim, puis son armure de fer, sans oublier sa précieuse épée. Elle s'assura que personne ne rôdait aux alentours des couloirs, sortit de la pièce, et se rendit sans attendre à l'écurie. Elle glissa le heaume sur sa tête, rabaissa la visière pour que les palefreniers présents ne puissent l'a reconnaitre, fit sceller Angharad en lui installant tout le nécessaire du parfait destrier, l'enfourcha prestement, et d'un simple claquement de langue, l'a lança au galop, direction la forêt...

La nuit pointait le bout de son nez lorsqu'Azénor entra dans la forêt dangereusement calme. Le croassement lugubre d'un corbeau l'a fit lever les yeux vers un arbre immense, un battement d'aile et l'oiseau mortuaire s'envola aussitôt. Mauvais présage. Surtout qu'il était à sa droite, et voir un corbeau à sa droite n'était jamais bon signe. Elle devait traverser la forêt pour rejoindre la rivière délimitant le territoire du royaume à celui des vampires, puis se rendre à la caverne des Sandebois pour questionner le premier vampire qu'elle verrait, puisse t'il l'aider dans sa quête du poignard...

Comme si elle sentait le danger, Angharad s'arrêta et piaffa, inquiète. Azénor l'a rassura en lui murmurant des paroles aux oreilles, les grincements de son armure résonnant sournoisement. Lorsqu'elle se redressa en ordonnant d'une pression dans les flancs d'avancer au pas, une désagréable impression qu'on l'épiait l'a saisit soudainement. Laissant Angharad avancer en traînant des sabots, Azénor se retourna , personne derrière, personne à droite, encore moins à gauche...

C'est en reposant son regard droit devant qu'elle vit du coin de l'oeil, une ombre immense se dessiner sur le sol éclairée par la lumière de la lune, juste sous l'encolure d'Angharad. Une ombre longue, musclée, avec deux bras effilés, dotés de pattes semblables à celles des loups, d'où sortaient des griffes pointues. Lentement, les pupilles glaciales de la jeune femme remontèrent l'ombre pour voir avec horreur un cou puis une tête de loup, largement plus longue que la normale, la geule s'ouvrit laissant apparaître des crocs d'une épaisseur effroyable.

Azénor sentit son coeur manquer un battement, le sang lui monta à la tête, un frisson glacé l'envahit de la tête aux pieds. Un loup-garou. Vue l'ombre il se trouvait juste derrière elle..
D'instinct, Angharad s'arrêta aussitôt, toutes deux retenaient leur souffles, comme si le simple fait de respirer provoquerait l'attaque imminente du monstre. Un silence atrocement lourd était tombé, l'hybride restait perché sur ses deux pattes arrières, ne bougeant plus lui aussi, attendant calmement le moment où l'animal et l'humain tenteraient de fuir pour leur sauter à la gorge d'un seul bond.

Gardant un sang froid prodigieux, digne des plus grands preux, Azénor relâcha les rênes de sa jument, et lentement, très lentement, elle descendit de sa monture, pestant intérieurement contre les grincements incessants de son armure. Pied à terre, elle se stoppa net, écoutant un geste, un grognement, du monstre derrière. Mais rien, juste les battements de son coeur qui résonnait à ses tempes comme les tambours de guerre. C'est justement ce silence redoutable qui augmenta sa peur. L'ombre avait disparu l'espace d'un instant, le temps qu'elle descende d'Angharad...

La bouche sèche, le souffle court, Azénor ferma une seconde les yeux, cherchant à toute vitesse un moyen d'éviter l'affrontement. Non pas qu'elle n'en avait pas envie, mais se battre contre un loup-garou c'était du suicide, tout simplement. D'autant que le loup-garou est réputé pour faire deux têtes de plus que les humains. Alors que son cerveau bouillonait essayant veinement de former des idées claires et nets, un grognement sourds retentit à ses côtés. Azénor ouvrit les yeux, et n'eut pas besoin de chercher d'où il provenait. Le monstre se tenait juste devant elle, debout, fléchissant sur ses longues jambes grises, les bras tendus devant lui, les pattes avant pliées ves le bas. Il faisait deux têtes de plus que la belle, son visage de canidé barbouillé de griffures, de traces de sang, une geule découvrant des canines aussi grosses qu'un petit poignard, du sang dégoulinant le long de ses babines noircies. Ses petites yeux noirs rivés sur le chevalier, un second grognement roula dans sa gorge.


- Doux Jésus...

Souffla Azénor en n'esquissant même pas une ébauche de mouvements. A ses côtés, Angharad tremblait de peur, mais elle ne s'enfuya pas comme d'autres chevaux pourraient le faire. Elle restait au coté de sa jeune cavalière, surmontant sa peur pour protéger Azénor, montrant les dents au loup qui semblait davantage attiré par la chair fraîche et pure d'Azénor.

Tout à coup, le loup-garou qui devait en avoir assez d'attendre, poussa un aboiement furieux et puissant, et se prépara à bondir sur sa proie. Heureusement, Azénor eut le réflexe de porter la main à son épée,elle eut juste le temps de dégainer l'arme dans un nouveau grincement de fer, que déjà l'hybride lui bondit dessus dans un second aboiement. L'épée transperça l'épaule du monstre alors qu'il projetait Azénor à terre, l'a retenant prisonnière de ses pattes. Il lâcha un hurlement de douleur et secoua la tête dans tous les sens, débordant de rage. Assomée par le choc et par le poids de la créature, la jeune souveraine fut tentée de se laisser emporter dans les bras de l'évanouissement, mais le hennissement affolé de sa jument lui redonna des forces. Prisonnière des pattes monstrueuses, Azénor se félicita d'avoir mis son armure, qui l'a protégeait grandement des griffes du loup qui lui auraient sûrement transpercer la poitrine si le vêtement de fer n'y était pas.

Alourdie par son armure, et le corps du loup qui lui grognait au visage, menaçant a tout moment d'ouvrir la geule pour déchiqueter son beau visage, Azénor réussit par maints efforts de dégager son bras droit, et ferma la visière de son heaume, protégeant ainsi son minois des morsures du monstre. Le bras ainsi libérer, elle referma sa main sur le pommeau de l'épée qui restait toujours planter dans l'épaule du canidé, laissa ses doigts se refermer avec délice dessus, puis rassembla ses forces pour tirer un coup sec en arrière, faisant hurler une nouvelle fois le loup-garou, et non sans se recevoir une giclée de sang de la blessure lui éclaboussée le heaume.

L'épée à présent en main, Azénor retrouva tout son courage et sa vaillance de chevalier. Angharad donnait des ruades dans le vide, ne sachant que faire, effrayée mais bien décider à ne pas abandonner son amie.
La créature aux crocs aussi coupant que des lames de rasoirs, grognait de plus belle, un peu affaiblie par la profonde entaille de l'épée retirée, qui s'estafilait à travers son épaule et son omoplate. Azénor sentit ses forces s'évaporer lorsqu'elle fit tourner dans l'air son épée, le poids de l'armure devenait de plus en lourd, accentué par l'emprise du loup qui faisait claquer ses machoîres. Mais a travers la visière de son heaume, elle entraperçut l'ombre d'Angharad qui décochait des coups de sabots un peu partout, essayant de viser le loup. Cela lui redonna de l'énergie, et dans un cri de rage, elle planta son épée dans la gorge du loup qui poussa un espèce de glapissement inhumain, le sang gicla de nouveau sur son heaume gênant un peu la vision de sa visière métallique. Elle en profita alors pour le pousser en arrière, ce qui lui permis de se dégager et ainsi se remettre debout, non sans chanceler, encore assomée par le choc du contact qui lui avait quand même coupée le souffle. Une douleur au coeur la fit chavirer,elle avait du mal a reprendre une respiration normale, et du s'appuyer de tout son poids sur l'encolure d'Angharad pour ne pas s'effondrer.

La carotyde transperçée, le loup-garou hurla une dernière fois, et mourut aussitôt. Trop affaiblie pour profiter de sa victoire, Azénor regarda une dernière le cadavre du canidé puis après s'être assurée qu'il était bel et bien mort, elle attendit qu'Angharad s'agenouilla a la manière des chevaux a terre, lui permettant ainsi de monter sans trop d'effort sur son dos, puisqu'elle était vidée de toutes forces. Fidèle, Angharad attendit docilement qu'Azénor se soit affalée sur son dos, au bord de l'évanouissement, puis prit le petit trop pressé, impatiente de sortir de cette forêt.

Mais alors que la jument marchait d'un pas lourd et fatigué elle aussi à travers la végétation, elle s'inquiéta de ne plus entendre la respiration régulière de sa cavalière, et s'arrêta. Tournant la tête vers son chevalier, elle donna des coups de museaux sur la tête d'Azénor, qui se trouvait affalée en parallèle au garot du cheval, les bras ballants tombant sur le flanc. Le choc du contact des plus violents avec le loup, les efforts désespérés qu'elle avait produit, d'autant plus qu'elle avait perdu toute énergie durant ces trois semaines, et le coup fatal de l'épée, tous cela avait été de trop pour la belle, qui venait de perdre connaissance.

Angharad devina que sa cavalière ne répondait plus , et poussa alors un hennissement d'appel. Mais personne. C'est alors qu'elle s'agenouilla de nouveau à terre, faisant glisser avec précaution le corps bordé de ferrailles à terre, qui se retourna de face, laissant voir le heaume a moitié enlevée , découvrant une partie du visage qui s'arrêtait au nez. Une profonde marque des pattes du loup était ancré sur l'armure au niveau de la poitrine, montrant l'intensité du choc.

La jument souffla doucement sur le menton de sa cavalière, puis hennissa aussi fort qu'elle le put, dans l'espoir que quelqu'un lui vienne en aide...
Revenir en haut Aller en bas
Louis Thaudéeus

Louis Thaudéeus


Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 19/06/2009

Quand la nuit tombe...[Louis] Empty
MessageSujet: Re: Quand la nuit tombe...[Louis]   Quand la nuit tombe...[Louis] Icon_minitimeLun 27 Juil - 20:58

    [* Je croyais pouvoir me contrôler, pouvoir résister à Ia tentation or, Ia venue de cette dame ma prouver que Ies années ne m'avaient pas rendu si puissant que je Ie voudrais. Azénor... Son nom résonne encore dans mon esprit, accompagne mes nuits alors que son regard bleu hante mes journées. Mes crocs se sont enfoncés dans sa chair, son sang à jaillit dans ma gorge, je Iui ai fait gouté Ia mort sans pourtant être capable de Iui I'offrir complètement. Aujourd'hui encore je cherche Ia raison de mon acte. Jamais je n'aurais du arrêter de boire et iI m'aurait été si aisé de camoufler sa mort en un banale assassinat. Mais Iorsque j'ai senti sa flamme s'éteindre, Iorsque j'ai épousé un peu de sa vie je n'ai pu me résoudre à mettre fin à son histoire, à son histoire, à sa vie. Et, bien que je sois maintenant recherchée par Ies meilleurs chevaliers du royaume je ne peux regretter mon choix. Même si je vis comme un banni, même si Ies blessures causées par quelques épées m'ont sérieusement affaibli je ne regrette rien si ce n'est une chose : Ie besoin ardent de Ia revoir afin de m'excuser, Ie besoin incontrôlé de partager quelques paroles, de Ia comprendre et de I'écouter. Sentiment bien étrange pour un sang froid cependant iI se fait grandissant et je me connais suffisamment pour savoir que je vais finir par tenter Ie diable afin de Ia revoir. Quitte à risquer mon immortalité auprès de son frère dont Ia haine envers moi ne dois plus avoir de Iimite. II ne m'est pas difficile de comprendre cette haine, ce besoin de me voire terrassé par I'un de ces monstres cuirassés cependant je suis tout de même surpris de manque de réfIection dont Ie roi semble avoir fait preuve. N'ai-je pas refusé de donner Ia mort à sa sœur ? N'ai-je pas fait I'effort de Ia déposer devant Ie château afin de Iui offrir Ia chance de s'en sortir ?
    Peut-être devrais-je tenter deux fois Ie diable et aIIer m'adresser au roi également ? Foutaise. Mon pauvre Louis quel drôle de vampire fais-tu. II est évident que plus jamais je ne reverrais Ies hautes murailles du château tout comme iI était évident que je devrais fuir une fois Ia totalité de mes forces retrouvées. Enfin, I'heure n'est plus à I'écriture car déjà Ie voile sombre de Ia nuit étend son règne en dehors et iI me faut me nourrir pour survivre, une nuit de pIus...


    Reposant avec délicatesse Ia plume sur son socle je refermais enfin mon manuscrit que je pris par Ia suite soin de recouvrir de paille avant de Ia cacher sous I'unique drap qui protégeait mon mémoire de I'humidité constante de cette caverne qui, trois semaines en avant, été devenu mon refuge. Je me souviens encore de cette nuit où je mettais hâter de ramener Azénor au château avant de filer jusqu'à I'auberge qui m'offrait alors, propreté et confort. Ia faim tiraillait encore mon esprit sans que je ne puisse pourtant me permettre une quelconque hâte et c'est avec cette vitesse inhumaine que j'avais rassemblé mes maigres affaires... Mon précieux mémoire, ma plume et mes deux couteaux camouflés dans mes hautes bottes. Aucune épée, aucune armure, juste mes couteaux et mes pouvoirs de vampire qui, je Ie savais ne me servirais à rien si Ies chevaliers parvenaient à me coincer juste avant Ie Lever du soIeiI. Attachant ma bourse à mon ceinturon j'avais fui par Ia fenêtre disparaissant une nouvelle fois dans Ia nuit. Cependant, iI ne faIIut que très peu de temps pour donner I'aIerte et quitter Ie village fut Ioin d'être de tout repos. Néanmoins je m'en sortis sans grande difficulté usant de ma rapidité de ma force mais aussi de ma Iégerté et mon habileté au combat pour terrasser deux cuirassés qui me menaçaient de Ieur épée. Ia suite fut cependant pIus éprouvante. Quatre cavaliers se Iançaient déjà à mes trousses alors que je filais sans me retourner vers I'imposante forêt qui m'offrirais peut-être refuge. J'étais rapide, bien trop pour Ieurs chevaux alourdis par Ieur corps cuirassés cependant j'étais bien Ioin de me douter que d'autres suivraient accompagnés de chien dont I'odorat bien pIus puissant que ceux dès humains Ies aideraient à me retrouver.
    Se fut alors dans Ie cœur même de Ia forêt que je fus encerclés, chaque cavalier me coupant Ia route, chacun armé d'épée, de Iance mais également d'arc dont Ia fIêche vicieuse était sournoisement pointé en direction de mon cœur. Ne me restait alors que deux solutions : Iutter pour ma vie et fuir ou me Iaisser bêtement tuer sans rien tenter. J'eus alors une période d'hésitation cependant, mon instinct de survis m'aida à me décider Iorsque je vis Ia première flèche partir suivit d'une dizaine d'autres. Je serais alors incapable de vous dire comment je fis pour m'en tirer. Echapant au tire je me vus obligé d'user de tous mes talents vampiriques pour me sortir de ce piège. Ainsi, mon ouïe m'informa de Ia trajectoire des flèches mais également du déplacements des cavaliers qui se trouvaient dans mon dos tandis que mes yeux aIIaient d'un chevalier à un autre tandis que mon corps virevoltait échappant aux flèches mais également aux coups d'épées avant de plonger sous Ie corps d'un étalon blanc afin de m'enfuir. Une flèche planté dans I'épauIe, Ie corps torse meurtrit par un violent coup d'épée je pris de nouveau Ia suite Iaissant derrière moi Ie corps mort de I'étaIon dont Ia chair fut sauvagement découpée par I'un de mes couteaux. Je me souvins ensuite avoir trouvé refuge dans un arbre attendant I'instant où Ie chien me trouverait afin de I'égorger. Instant qui ne tarda pas mais j'eus tout juste Ie temps de boire son sang que déjà Ies chevaliers revenaient. Cependant, ils m'abordaient que trop frontaIement et Ie fait de n'avoir perdu que très peu de ma rapidité me fut d'une grande aide. Empoignant mes deux couteaux et retroussant mes Ièvres je me jetais dans Ies bras des cuirassés m'attaquant tout d'abords à Ieur monture avant de Ies dépouiller de Ieurs armes pour enfin viser au bon endroit, au bon moment.
    Cependant, et si cette bataille fut glorieuse pour moi je ne m'en sortie qu'accompagné de nombreuses blessures.
    Récupérant flèches et arc je pris un chemin au hasard Iaissant derrière moi corps morts ou blessés conscient que ma propre mort finirait peut-être par arriver bien pIus tôt que je ne I'aurais pensé.

    Se fut une heure avant que Ie soIeiI se Iève et ne m'emporte de ces rayons sataniques que j'aperçus cette très mince ouverture cachée derrière deux hauts buissons épineux. Intrigué mais surtout épuisé, je me glissais entre Ies ronces et découvrais ainsi I'entrée d'une grotte si étroite et petite qu'il me faIIut ramper pour rejoindre I'intérieur de cette mystérieuse caverne à I'humidité prédominante. Par Ia suite, je ne pus que m'aIIonger sur Ia pierre et Iaisser Morphée m'envelopper de ses bras alors que dehors Ie jour pointait doucement...

    Deux semaines s'écoulèrent alors avant que je ne puisse me remettre à chasser I'homme. Subsistant grâce au sang de divers animaux je fini néanmoins par réussir à me nourrir de quelques passants avant de m'attaquer à quelques chariots de passage où je pus m'emparer d'un drap ainsi que d'une épée et, pIus tard d'un baIot de paille qui me servit à me créer une paiIIasse qui me servait à protéger mon mémoire de I'humiditié.
    II me faIIut encore une semaine avant de m'aventurer pIus Ioin de Ia forêt afin de trouver une rivière où iI m'étais possible de me Iaver et de rincer mon pantalon et de ma chemise blanche volé à un noble de passage dans cet endroit maudit.


    [*CeIà faisait donc trois semaines et je quittais une nouvelle fois mon repère dans I'espoir de trouver repas pIus charmant que ces animaux qui ne faisaient qu'altérer ma soif pendant quelques secondes avant de Ia rendre pIus ardente encore. Disparaissant dans I'ombre je m'assurais que mon épée, gardé par sécurité ne gênerait en rien mes mouvements d'attaques avant d'accélérer Ie pas et de me mettre en chasse. Je parcouru ainsi durant deux bonnes heures Ia forêt, m'attaquant à quelques animaux de passage sans pour autant fIérer Ie passage de quelconque humain Iorsque deux odeurs bien distincts me firent sursauter puis m'arrêter. Une de ces effluves masquait I'autre, puissante et écœurante iI ne me faIIut que peu de temps avant d'affirmer qu'il s'agissait Ià du parfum d'un Ioup-garou mort cependant, ce n'était point ceIIe-Ià qui m'intriguait mais bien Ia seconde. Iégère, douce et à Ia fois agressive. Une odeur qui faisait à présent partie de moi. Car teIIe était I'éfIuve d'Azénor cependant, qu'était-eIIe venue faire ici encore affaiblit suite à I'importante perte de sang que je Iui avais fait subir ?
    C'est sans I'ombre d'une hésitation que je suivis I'odeur du Ioup-garou conscient que si ce dernier avait trouvé Ia mort ceci n'était pas Ie cas d'Azénor dont I'odeur merveilleuse emplissait mes sens de joie. Je ne mis que peu de temps à retrouver Ie corps sans vie de cette hideuse bête et c'est avec répulsion que je m'approchais afin d'étudier Ies causes de sa mort. I'animaI présentait une plaie de taille conséquente à I'épauIe ainsi qu'une seconde (ceIIe qui Iui avait été fatale) au cou. Plaie sanguinolente qui fut sans doute possible causé par Ie tranchant d'une épée. Une angoisse monstrueuse me saisit alors. Se pourrait-iI qu'Azénor est parvenu à occire cet animal. Je fermais Ies yeux un instant et cherchais des yeux des traces de sang qui aurait appartenu à ma princesse. Rien, Ia bête n'avait pas attaqué aussi sauvagement que Ie veut sa race ce qui avait sans nul doute sauvé Ia vie d'Azénor.
    Reculant de quelques pas je m'apprêtais à faire demi-tour, à ignorer Ia présence de Ia princesse dans ses bois Iorsqu'un hennissement déchirant parvint jusqu'à mes oreilles.

    *Tu ne dois pas Louis...*

    Ne puis-je m'empêcher de penser alors que déjà mon corps se retournait afin de suivre ce hennissement qui provenait de I'endroit même d'où me parvenait I'odeur d'Azénor.
    Déjà Ia panique me saisissait alors que j'imaginais son corps pétrifiée par Ia mort aussi blanc et froid que Ie mien.

    Accélérant iI me faIIut moins d'un quart d'heure pour rejoindre I'endroit où reposait Azénor. Je m'arrêtais surpris Iorsque je découvris sur Ie sol son corps recouvert de cette hideuse cuirasse qui servait de protection aux chevaliers du roiSe pourrait-iI que ?
    J'abandonnais toutes questions et m'approchais Ientement prenant soin de ne pIus respirer afin de ne point être tenté si jamais une plaie c'était ouverte. Rien, aucune trace de sang cependant, son armure devait sans doute I'empêcher de respirer toute comme iI me faIIait hotter son casque. Prenant tout d'abord soin d'éloigner ses armes j'entrepris de Ia défaire de son armure, manipulant son corps de poupée avec douceur avant de découvrir son visage pâlit aux yeux cernés. Ia peine me saisit alors que ma main c'était immobilisé sur sa joue que je me prenais à caresser à présent. Dire que cela était de ma faute et que Ia mort venait de manquer de me Ia prendre une seconde fois.

    Je suis teIIement désolé Dame Azénor... CeIà ne se reproduira pas, jamais...

    Murmurais-je du bout des Ièvres alors qu'un renacIement nerveux me parvint. Stoppant ma contemplation je retirais ma main et me retournais posant ainsi mes yeux verts sans éclats sur Ie splendide cheval de Ia princesse.

    - Voilà ta maitresse tirée des pattes d'un Ioup-garou qu'eIIe tombe dans Ies bras d'un vampire. Mais... Ne t'en fais pas noble animal. Plus jamais mes crocs ne retoucheront à sa chair...

    Mes mots firent I'effet d'un baume car déjà Ia jument se calmait m'offrant ainsi Ia confiance dont j'avais besoin pour tirer Azénor Ioin de cet endroit maudit.
    Me rapprochant d'eIIe je m'apprêtais à Ia prendre dans mes bras Iorsque un bref mouvement de paupière me fit reculer prudemment. Sans Ia quitter des yeux j'attendis quelques secondes me préparant à toutes sortes de réaction...

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand la nuit tombe...[Louis]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mauvaise nuit...
» Une nuit triste et froide.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Medieval Secret :: Autres lieux d'Amateria :: La forêt-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser